
La Ville de Bras-Panon exprime son incompréhension totale à la lecture de l’arrêté publié ce mercredi 12 mars concernant la reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle.
Jamais, de mémoire d’homme, Bras-Panon n’avait connu un épisode météorologique d’une telle intensité. Le littoral comme les hauts de la commune demeurent méconnaissables après le passage du cyclone.
Ce phénomène dévastateur a détruit plus de 25 habitations, endommagé des centaines d’autres et affecté l’ensemble des équipements municipaux. L’ampleur des dommages est telle que les 5000 m² de bâches reçus par la Préfecture et la Sécurité Civile n’ont pas suffi à apporter une aide d’urgence aux sinistrés, contraints de lutter pour préserver leur logement en pleine saison cyclonique et de fortes pluies.
Nous enregistrons une quantité de déchets deux fois supérieure à celle générée par le cyclone Belal, incluant des végétaux, des toitures, des tôles, des charpentes, des portails et des plafonds. Ces débris ont gravement endommagé le réseau électrique, laissant encore aujourd’hui plusieurs foyers sans électricité.
Un tel événement nécessitera des années de reconstruction. Nous constatons avec déception que cette reconnaissance n’a pas été étendue aux vents violents pour le cyclone Garance, pourtant d’une grave intensité aux yeux des Panonnais.
Où ont été effectuées les mesures des vents ? Météo France a enregistré une rafale de 169 km/h à Bellevue à 9h47 ce vendredi 28 février 2025. Qu’en est-il des quartiers situés plus près du littoral, où des toitures entières ont été arrachées ?
La reconnaissance des vents violents est essentielle pour garantir aux sinistrés un soutien rapide et éviter des procédures longues et complexes. Nous demandons que cet arrêté reflète pleinement la gravité de cet événement dramatique afin d’apporter des réponses adaptées aux habitants de Bras-Panon.
Jeannick Atchapa
Maire de Bras-Panon